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Galeriste de la galerie Art Nou, Espagne 2025

« Ceci est le cri d’un nouvel artiste Enrique Samama ne peint pas, il se révèle. Ses personnages sont des enfants intérieurs, animaux, présences libres qui affrontent la mort avec joie brutale. Dans chaque tracé, une émotion crue. Dans chaque tâche, un chaos nécessaire. »

Discours des commissaires d'exposition

"Pas d'art sans vérité" Ben

L'abondance d'art et de vérité est bénéfique pour la santé

Sincérité, émotion, rigueur, métier, doute, patience, savoir-faire, perfectionnisme, constance dans l’effort, connaissance du passé sans imitation, vérité. Déjà se dressent quelques oreilles, se lèvent et se froncent quelques sourcils. Quoi ! Mais ce sont là des notions ringardes, passéistes, réac’ ! Oui, c’est vrai qu’on ne les trouve plus sous la plume des « experts » de l’art contemporain, qui leur préfèrent des concepts tels que révolte, engagement (lequel ?), tourmente, refus de la tradition, mises à plat, provocation, anti-intellectualisme, culte du banal, du quotidien, de l’éphémère. Et surtout, mais sans l’avouer, qui poussent au triomphe de l’argent, celui qui sert d’étalon et de baromètre pour estimer la valeur des œuvres. Une clique à la mentalité mafieuse qui calcule et accorde des cotations (comme en Bourse) à des œuvres médiocres, vides, bâclées, pré-délabrées, qui seront oubliées et jetées aux poubelles dans quelques années, mais pas avant d’avoir d’abord été copieusement moquées. Ces œuvres sont en fait les produits d’un nouvel académisme triomphant, qui, ironie suprême, se pare des oripeaux d’une avant-garde complètement essoufflée. Alors qu’imperturbablement des artistes dignes de ce nom et qui ont continué à respecter les notions citées au début de ce texte, créaient des œuvres belles, intéressantes, profondes, sincères, et qui forcent l’admiration de ceux que les faux prophètes n’ont pas aveuglés. Lucian Freud, ou Jean Rustin, par exemple, se sont obstinés à produire des créations de qualité, en faisant fi des succès des faux artistes manipulés par des marchands d’art sans scrupules. Factura 2010, très fragmentairement, mais très sincèrement, a voulu apporter son petit coup de pioche à la destruction de cette vaste conspiration qui dénature l’art contemporain, en présentant des œuvres « no-nonsense » que les organisateurs trouvent tout simplement belles, intéressantes, presque intemporelles, et en espérant que les visiteurs voudront bien les suivre dans cette appréciation, et cette démarche, tout en sachant, bien sûr, que la notion de beau est subjective et affaire de goût personnel.

Serge DE BACKER, Directeur, Festival international Factura 2010
Thème du Festival 2010

Le thème du quatrième Festival International de Peinture de Villefranche de Lonchat, "in arte veritas", fait bien sûr allusion au proverbe latin "in vino veritas". Si ce clin d’œil nous rappelle que le Festival se déroule en plein centre d’une vaste région viticole, reconnue pour la qualité de ses vins, il prétend surtout revêtir une autre dimension : la vérité dans l’art ! L’art comme expression d’une vérité possible et non pas la fidélité de son rapport au réel ni celle de son évidente relation au beau qui tend souvent à la réduire à un pur jeu esthétique sans profondeur, mais à son interprétation susceptible d’être jugée vraie en ce qu’elle nous révèle à nous-même. Si la vérité est bien une notion relative, en art, elle nous permettra d'exposer des œuvres qui répondent à cette adéquation complète entre le réel et notre pensée, avec des artistes venus de diverses régions du monde de très grands noms (Pierre ALECHINSKY, Karel APPEL, Hans BELLMER, Ben, Calder, David HOCKNEY, Francis TOLEDO, Roland TOPOR) ils seront encadrés par de jeunes excellents artistes inconnus qui devraient devenir les grands de demain.

« Chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition. » Montaigne
 
Thème 2008: « Humaine condition »

Même si la plupart des mortels continuent à raccourcir leurs pensées de peur de s’égarer dans les ténèbres de leurs surlendemains, appréhender les grands problèmes inhérents à la condition humaine reste une aventure intellectuelle passionnante, pour peu que ces problèmes soient dégraissés des préjugés du passé et du fatras des idées reçues et injectées dès la petite enfance. L’homme sait qu’il est voué à la mort, mais il veut échapper au temps. Il sait aussi qu’il est seul et qu’il le restera toujours, et c’est donc avec un certain désespoir qu’il part à la recherche de la solidarité de ses semblables. Il est libre et responsable de ses actes, mais tout en lui est également dépendance, car il n’a pu choisir ni son sexe ni le temps et l’espace où il est né, et ne peut que subir son destin personnel. Enfin, il est fragile, limité, prompt à se tromper, et pourtant il est taraudé par un idéal de perfection. En conséquence, pour se réaliser, pour trouver un certain équilibre, et peut-être un certain bonheur, il doit à tout moment relever des défis, tenter de résoudre d’énormes contradictions et cette grande énigme qu’est l’humaine condition. La lecture des œuvres des grands philosophes pourra l’y aider, mais hélas elle n’assouvira pas son éventuel besoin d’infini et ne le débarrassera pas entièrement de son inquiétude fondamentale. La philosophie et la littérature, ces grandes inspiratrices des dépassements humains, ne monopoliseront et n’épuiseront jamais les voies de la compréhension car il suffit de regarder les grandes œuvres de la peinture pour se rendre compte qu’on peut y puiser ce que d’autres arts et systèmes n’ont pas toujours apporté. Le choix, spécifique, du thème du Festival Factura 2008 et celui, rigoureux, des artistes-participants, qui vont l’illustrer, tendent à confirmer cette assertion. Aux visiteurs de juger. Alors qu’imperturbablement des artistes dignes de ce nom et qui ont continué à respecter les notions citées au début de ce texte, créaient des œuvres belles, intéressantes, profondes, sincères, et qui forcent l’admiration de ceux que les faux prophètes n’ont pas aveuglés. Lucian Freud, ou Jean Rustin, par exemple, se sont obstinés à produire des créations de qualité, en faisant fi des succès des faux artistes manipulés par des marchands d’art sans scrupules. Factura 2010, très fragmentairement, mais très sincèrement, a voulu apporter son petit coup de pioche à la destruction de cette vaste conspiration qui dénature l’art contemporain, en présentant des œuvres « no-nonsense » que les organisateurs trouvent tout simplement belles, intéressantes, presque intemporelles, et en espérant que les visiteurs voudront bien les suivre dans cette appréciation, et cette démarche, tout en sachant, bien sûr, que la notion de beau est subjective et affaire de goût personnel.

Recueil providentiel des premières impressions d’artistes, esquisses, carnets de voyages et instantanés, le papier support ou matière, offre aujourd’hui aux créateurs des possibilités originales, grandioses ou confidentielles. Pour la deuxième année, galeries et associations d’amateurs d’art se sont rapprochées pour faire la démonstration de la prodigalité et de la diversité extraordinaires du papier. Naturel, traité ou sophistiqué, ses atouts révèlent avec élégance les territoires intimes, subtiles et cependant intenses, d’artistes qui, grâce à lui, peuvent s’exprimer pleinement. La technique des multiples (eau-forte, monotype, sérigraphie...) est sans doute l’un des moyens les plus répandus dans le domaine de l’art du papier, soulignant ainsi ses qualités de reproduction. La présente exposition - comme la précédente au Château de Blain - s’attarde plutôt sur l’œuvre originale, création sans cesse renouvelée. Trente-huit artistes ont choisi le papier pour écrire leurs univers et leurs fantasmes. Nous faire rêver ... Les Arts Papier rassemblent des expressions contemporaines libres, travaux d’artistes sans fil conducteur, dont le seul lien est le papier, support-matière modeste et magnifique.

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